À l’affût du Serpolet !

Photo : Cen Centre-Val de Loire/Rolland Paillat

La LPO coordonne cet été une étude sur l’Azuré du serpolet, un papillon des terrains secs de la moitié Est du département à l’écologie très particulière : il nécessite la présence conjointe d’une plante (l’origan) et d’une fourmi (la Myrmica) pour assurer son cycle de développement ! Petit résumé ici.

C’est un petit papillon protégé, réputé « commun » dans le Baugeois et le Saumurois, mais que nous connaissons mal : quels sont les habitats privilégiés ? Quelles sont les menaces ? Est-il encore présent dans la vallée du Layon ? Au nord d’Angers ? Pourquoi est-il absent de certains sites à origan ?

La zone à prospecter est vaste ! et nous aurions besoin de votre aide pour affiner la carte de répartition du papillon…

Comment participer : d’abord trouver de l’origan !

L’origan (ou marjolaine) est la plante-hôte du papillon. Elle occupe une large gamme de milieux herbacés secs (talus, pelouses, friches, carrières…) et commence à fleurir en juin ; au froissement, se dégage une odeur agréable de menthe voire de champignon.
Voici quelques photos (hauteur : 30-40 cm).

Photo : Cen Centre-Val de Loire/Rolland Paillat

Ensuite : trouver le papillon !

L’Azuré du serpolet émerge vers la mi-juin et peut être observé plus particulièrement durant le mois de juillet. Il est bien présent près des stations de sa plante-hôte, et c’est là que vous aurez le plus de chance de l’observer. C’est un « gros » azuré bleu sombre à l’intérieur et gris clair à l’extérieur, avec quelques points noirs.
Voici quelques photos.
Pas de capture temporaire au filet pour 2 raisons : parce qu’il est protégé, et parce que c’est inutile (une simple photo suffit au moindre doute !). Le chrono est lancé : il ne vous reste que quelques jours pour le trouver, passé le 25 juillet il est souvent trop tard…

Enfin : transmettre vos données !!!

Saisissez vos observations d’Azuré du serpolet sur Faune-Anjou (www.faune-anjou.org) : nous pourrons ainsi préciser la répartition de l’espèce – identifier les noyaux de populations et les zones encore à prospecter – et définir la meilleure stratégie de conservation !

Merci et à vous de jouer !

Sylvain Courant

Gilles Mourgaud

Sylvie Desgranges